Christine Deviers Joncour/Actualité/ livres/ Illustrations/ Derniers romans.
samedi 30 mai 2015
"Une fois
que nous avons accepté de renoncer à certaines façons de vivre pour accéder à
un niveau spirituel plus élevé, nous ne méprisons pas les personnes qui
continuent à cheminer sur nos anciennes voies ; nous ne perdons pas de temps
non plus à nous imaginer bien au-dessus d’elles. Par contre, nous pouvons être
amenés, de façon naturelle, à les côtoyer moins, parce que nous avons de moins
en moins d’affinités avec elles. C’est une distance qui se crée spontanément.
Nous
devenons moins tolérants quant à certains styles de vie, parce qu’ils ne
peuvent plus faire bon ménage avec ce que nous souhaiterions vivre désormais ;
sans quoi, ça en affecterait la qualité.
La
tolérance, c’est de laisser les autres poursuivre le chemin de leur choix, à
condition qu’ils ne cherchent pas à nous l’imposer, n’essaient pas de nous
faire porter une partie des conséquences regrettables de leur choix de vie à
eux ; à condition aussi qu’ils respectent notre nouveau choix de vie, tout
comme nous respectons le leur. Pour s’exprimer de façon imagée, à condition
qu’ils ne viennent pas piétiner les plates-bandes de notre jardin, mais
acceptent toujours d’y marcher dans les allées."
L’intransigeance
"L’intransigeance, c’est d’écarter certaines
valeurs que nous ne pouvons plus accepter dans notre vie, afin de ne pas
affaiblir ni effacer ce que nous voulons vivre maintenant. Nous ne rejetons pas
les personnes, mais nous pouvons, s’il le faut, écarter radicalement certains
styles de vie, certains comportements, certaines façons d’être."
jeudi 28 mai 2015
LA CITÉ D'AIRAIN /IN SILICO
Livre audio /voix de l'auteurEcoutez le premier chapitre à cette adresse.
Disponible aussi sur Audible et iTunes/ click sur les liens.
Mais aussi en pdf .....
Dans l’histoire deux lieux se chevauchent : D’une part une ville futuriste, inhumaine et expérimentale très cruelle pour les citoyens et de l’autre, le pays des rêves pour survivre pour inventer une autre vie possible dans une sorte de réel imaginaire.
Et tout au long de l’histoire on peut se demander où est
le réel et où est l’imaginaire ? La plus parfaite illusion d’un monde vaut la
réalité mais à la condition d’en ignorer la nature… Entre ces deux mondes un
homme et une femme vont s’aimer et souffrir aussi.
Voyez ce que nous vivons au quotidien : les libertés sont
grignotées chaque jour davantage, les interdictions en rafale. Le peuple
devient du bétail manipulé, sans bientôt plus aucun libre arbitre. La crise, le
chômage et tout ce qui en découle. Les angoisses et la tristesse, la peur du
lendemain et d’un futur sombre.
Que nous reste-t-il ? Rêver ? Oui sans doute. Là on ne
peut nous le prendre, ni le taxer, ni nous l’interdire ! Et c’est gratuit !
Chimère, utopie ? Gérard de Nerval disait « Le rêve est
une seconde vie …» Pourquoi pas ? Que risquons-nous ? Et souvent les rêves
deviennent réalité.
Dans tous les cas, c’est là quelque chose d’insondable
qui imprègne toutes choses de sublime. Et quelquefois ce qui est de l’ordre du
sublime devient visible.
mardi 26 mai 2015
mercredi 20 mai 2015
LA CITÉ D'AIRAIN
Livre audio +voix de l'auteur
Extrait sonore premier chapitre à cette adresse:
http://christinedeviersjonc.wix.com/christine-dj?fb_ref=Default#!page2/cjg9
Livre audio +voix de l'auteur
Extrait sonore premier chapitre à cette adresse:
http://christinedeviersjonc.wix.com/christine-dj?fb_ref=Default#!page2/cjg9
lundi 11 mai 2015
Petit extrait de LORGWYN le Jeune Alchimiste:
Texte & Illustration CDJ
http://christinedeviersjonc.wix.com/christine-dj?fb_ref=Default#!page-5/c1vy0
..." Ainsi, Goulyane avait entassé une richesse derrière son tas de bois ! Le garçon s’apprêtait à remettre ce trésor en place quand sa main heurta encore quelque chose. Il se pencha et vit à l’intérieur du coffre, une planche de bois qui n’était pas clouée. Il l’ôta et découvrit, posées sur des mousses séchées comme un doux matelas protecteur, deux petites fioles. Il en prit une, l’amena dans le rai de lumière. Elle était de verre et contenait un liquide rouge vermeil comme du rubis, étincelant.
Texte & Illustration CDJ
http://christinedeviersjonc.wix.com/christine-dj?fb_ref=Default#!page-5/c1vy0
..." Ainsi, Goulyane avait entassé une richesse derrière son tas de bois ! Le garçon s’apprêtait à remettre ce trésor en place quand sa main heurta encore quelque chose. Il se pencha et vit à l’intérieur du coffre, une planche de bois qui n’était pas clouée. Il l’ôta et découvrit, posées sur des mousses séchées comme un doux matelas protecteur, deux petites fioles. Il en prit une, l’amena dans le rai de lumière. Elle était de verre et contenait un liquide rouge vermeil comme du rubis, étincelant.
Ainsi, il se
remémora ce que la vieille femme lui confiait la nuit où elle l’avait quitté et il demeura pensif.
Soudain, mises bout à bout, ses phrases avaient un sens :
« Ne te laisse jamais prendre au piège de la
couleur. L’or est un métal porteur de
misère s’il n’est pas utilisé à bon escient.
Il est une étape pleine de promesses mais pas un aboutissement. Car s’il
demeure ta seule et unique motivation il ne pourra que te corrompre. Tu
devras l’oublier et sans faillir il te
faudra continuer à avancer, à chercher, en y mettant tout ton cœur jusqu’à ce que tu découvres l’essence divine
en toi… L’âme des hommes est trompée par les sens et ensorcelée par des forces
démoniaques et ils ne se méfient pas
assez du monde des apparences. Ils n’ont plus de regard pour la nature qui les
entoure et les richesses qu’elle contient.
Souviens-toi de ce que je te dis : Ne t’éloigne
pas de la grotte, reste à l’écart des vanités du monde. Abrite-toi de la pluie,
garde-toi du froid, respire l’humidité des sous-bois et chauffe-toi aux rayons
du soleil. Sois humble. »
Elle disait
souvent aussi : « Le cercle est contenu dans le point, le fruit est dans le grain : heureux
celui qui l’y cherche… Un jour tu auras ta récompense et tu
pourras soulager la souffrance et la misère autour de toi. Tu auras compris
qu’au-delà des quatre éléments, la terre, l’eau, l’air et le feu, il y en a un
cinquième : L’Alkahest qui est synonyme du bonheur que recherche tout
humain. Mais surtout ne laisse pas s’éteindre le feu car l’œuvre que tu accompliras te préservera toi
aussi. Tu ne craindras plus ni maladie, ni épidémie et tu choisiras comme je le ferai moi-même ton moment pour
mourir.»
Lorgwyn
reposa délicatement le flacon auprès de l’autre. Il remit le coffre et son
contenu à l’endroit secret où il l’avait trouvé et empila à
nouveau les bûches qui le protégeaient. Son cœur était plein d’amour pour Goulyane. Alors,
sans plus attendre, il décida de se
mettre au travail et alluma le foyer du
four à cheminée resté éteint depuis la disparition de la vieille femme. Il
retourna à la carrière et remplit un sac de pierres et de terres choisies et
cueillit des herbes.
Aux petits
matins, il irait collecter les mille perles de
rosée dans les champs en imbibant le drap blanc qu’il essorerait dans
l’écuelle. En souvenir d’elle il referait les mêmes gestes, il montrerait la
même patience, il veillerait à ce que le feu ne s’éteigne plus....
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