Dernier roman heroic fantasy pour jeunes et pour ceux qui ont conservé une âme d'enfant et cherchent un peu de rêve et de lumière....
"LORGWYN Le Jeune Alchimiste"
300 pages + 30 illustrations couleur exécutées par l'auteur.
En pdf à cette adresse ci-dessous. Je ne fais plus confiance aux maisons d'éditions après avoir été sacrément échaudée et jamais touché mes droits d'auteurs trois derniers livres.
Possibilité livre papier à la demande. mail: christine.deviersjoncour@gmail.com
http://christinedeviersjonc.wix.com/christine-dj?fb_ref=Default#!page-5/c1vy0
Critique:
"Voici ce qui vient rapidement à l'esprit concernant l'aventure terrestre et céleste de Lorgwyn:
La
naissance ou genèse
L'abandon et
l'adoption
La souffrance
Les épreuves
L'initiation de
l'apprenti
L'humilité et
l'abandon des métaux
Le respect des
quatre éléments
Les voyages du
compagnon
L'alchimie
intérieure et la quête de soi
La maîtrise et la
purification de l'âme
Les vertus
chevaleresques
Le combat entre le
bien et le mal
L'arche de Noé
L'exil et l'exode
La terre d'accueil,
l'Adhara, métaphore de l'Agartha
Les marchands du
Temple et le veau d'or
De l' Œuvre au
noir à l'Oeuvre au blanc
Le Grand Oeuvre
Le retour d'exode
Le cinquième
élément: L'amour
Le chemin de la
matière à l'esprit" JGS
EXTRAIT :
.... " Ainsi, sa
vie s’écoulait loin des bruits, des honneurs qu’il avait connus au château de Soregand et de ses amis.
Mais il
parlait aux oiseaux, à la colombe dans le chêne, au loup blanc qui était resté
son seul fidèle, aux rennes qui passaient en troupeau, de loin en loin,
aux astres durant les nuits claires. Il marchait sous la pluie et se
chauffait au soleil.
Son travail
l’absorbait mais il montrait une inquiétante lassitude, un vide au plus profond
de lui, qui ne le quittait plus.
« Mène
une vie humble, lui répétait Goulyane, » et il avait naturellement choisi
de vivre ainsi quand il avait décliné l’offre du roi. Mais la perspective de
passer sa vie ou même de la prolonger
bien au delà de la limite
humaine, seul, comme sa chère Goulyane
avait vécu, au milieu de ces forêts, ne le satisfaisait plus totalement. Car, Eirin était dans toutes ses
pensées, elle lui manquait cruellement
et il savait bien que cela était la cause de ce mal-être.
Il savait
aussi qu’il était fort près du but dans la poursuite de sa recherche
alchimique. Il n’avait jamais oublié ce que la
vieille femme lui avait dit un jour au sujet de la colombe qui
s’envolerait et se poserait vingt deux fois. Il se souvenait qu’elle disait aussi qu’il fallait que se
produise le vingt deuxième envol !
Maintenant, enfin, il comprenait ce que
cela signifiait ! Ce dernier amènerait
l’illumination hors des limites
de la coupelle qui allait se briser quand le lapis ou l’Oeuvre au
rouge serait réalisée. Ce prodige,
Lorgwyn était en train de l’accomplir dans une grande humilité.
« L’âme
et l’esprit étaient sur le point de pénétrer le corps de la pierre après bien
des souffrances et l’aiguillon du
périssable n’existerait plus. »
Il
resta prostré une partie de la nuit et
ne dormit pas. Goulyane et lui
partageaient tous deux, enfin la
révélation. Il avait mis toute son âme, sa foi, son cœur dans cet
accomplissement. Cette nuit, Lorgwyn avait franchi l’ultime étape cruciale.
Et il
n’était plus le même. Il ne serait plus jamais le même.
Au petit
matin, il savait ce qu’il lui restait à faire.
Il rangea sa
grotte et éteignit le feu. Dans un grand
sac de toile il entassa la totalité du contenu du coffre de Goulyane.
Muni de planches il barricada l’entrée de la grotte.
Il rendit la
liberté aux deux chèvres dans leur enclos, ouvrit la cabane aux poules, salua une dernière fois la colombe dans le
vieux chêne, et emporta un peu du miel ambré des abeilles. Au rosier rouge à la teinte de soleil et au
rosier blanc à la couleur de lune, il cueillit les premières roses qu’il
effeuilla sur la tombe de celle qu’il considérait comme sa mère et y planta la
graine d’un arbre. Quand ce dernier fleurirait, le pollen des fleurs emporté
par les vents disperserait une part de
Goulyane dans cette forêt qu’elle aimait
tant. Enfin, il s’agenouilla pour lui faire ses adieux.
Le loup
blanc se leva quand il passa une dernière fois devant la grotte et fit quelques
pas avec lui comme un ami fidèle.
Lorgwyn se baissa et lui tendit
la main. Il s’approcha et le renifla en lui disant adieu.
Enfin, quand
il parvint sur son promontoire son regard embrassa l’horizon qu’un soleil
levant inondait d’une poussière dorée. Un grand souffle de vent lui balaya le
visage. Là-bas, par delà les collines,
les mystérieuses forêts émeraude et les hautes montagnes, était son
destin. Maintenant il en était
certain....."